Le monde intérieur

Il y a des personnages que l’on croise sur son chemin qui nous laissent de fortes impressions. Comme cet homme qui demande des cigarettes aux passants. Il semble s’être enfui d’un institut médical. Une petite étincelle malicieuse s’aperçoit dans son regard lointain.

Il ne sait pas parler, ou en tout cas ne le fait jamais, se contentant de mimer le geste de la cigarette lorsque l’on approche de ce banc où il a l’habitude de venir se poser un moment.

Il te regarde droit dans les yeux, ses innombrables kilos ramassés sous lui. Il impressionne, on sent une énorme force en lui, comme si il pouvait, lui encore, voir le monde tel qu’il a pu être il y a longtemps. C’est un menhir de chair et d’os, un être surprenant. On dirait qu’il a tout vu, tout vécu.

 

le-gros-noir-sur-un-banc

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1 Comment

  1. Tu nous transportes tthieum !
    La dernière image je la voie à la manière du Douanier Rousseau !
    Bon… Un petit 4×3… Mais pas des centimètres l’ami!
    Ahhh si tu avais le temps,
    Ahhh si… Et si…
    Pfff, rien.
    Merci.

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